Précipitations fréquentes et abondantes avec quelques belles mais rares éclaircies.
Temps agité, de longues périodes de grisaille, pas de ressenti estival durable. Manque d’ensoleillement et longues périodes de fraicheur.
C’est un résumé météorologique de notre été à CASAVERDE mais aussi un résumé de MA météo intérieure durant cette période.
J’ouvre une petite fenêtre sur mon jardin secret, mes joies, mes peines, mes bonheurs ce qui constitue et rythme mon quotidien. Et ce quotidien plutôt serein dans ma maison au milieu de nature, et bien entourée par la Tribu, a été perturbé par un évènement lié au cycle de la Vie, à des décisions et des inquiétudes de santé levées depuis. Ces moments sont passés, absorbés ou en cours. Allez, je ferme cette ouverture sur ma sphère personnelle mais qui ne pouvait pas, ne pas être évoquée.

Une météo bien pourrie qui a eu une grande incidence sur la production du potager. Sur la Bourgogne des températures jusqu’à 3° en dessous de la moyenne et jusqu’à deux fois plus de pluie.. En 2020, première année de cultures j’ai eu des belles réussites et des ratés. Et bien cet été 2021 m’a appris l’humilité des jardiniers. En effet ce n’est pas parce qu’une récolte est réussie une année que la même récolte l’année suivante sera encore réussie. Et non ! c’est ce que je croyais, avoir maitriser certaines cultures. Ce n’était sans compter sur le manque crucial de soleil et sur l’invasion d’un prédateur, la LIMACE. Oui je mets ce mot en grosses lettres car elles ont été très nombreuses. C’est fou comme ses petites dents ont pu faire comme dégât, une grosse gourmande sans cesse en action.

Cette année pas de tomates. Ah si Dame Nature m’a fait une blague ! J’ai eu quelques tomates cerises sur un pied surgi de je ne sais d’où…..Certainement une graine de l’année dernière en dormance. Et comme j’ai semé toutes mes graines issues de mes tomates 2020 plus aucune pour l’année prochaine. Note à moi-même : ne pas semer toutes ses graines en même temps, « garder une poire pour la soif »
Ce n’était sans compter sur la solidarité des jardiniers, une généreuse donatrice, inconnue par l’intermédiaire d’un groupe sur un réseau social, m’a fait des dons pour 2022, contre une enveloppe timbrée. J’adore ce genre de geste solidaire et désintéressé d’une personne inconnue.
Aucune courge non plus. J’ai semé et re semé, la limace a été plus forte. C’est dommage car ce légume une fois cueilli se conserve toute l’année et cela permet d’étaler sa consommation sur l’hiver sans aucune transformation.
Sous serre, inversement à 2020 la culture de concombre a bien fonctionné, par contre les aubergines et les poivrons ont manqué de soleil.
Les trois variétés de pommes de terre sont une réussite, avec la méthode de Damien Dekarz, posées sur la terre recouverte d’une couche de gazon, de paille, puis encore de gazon et de paille. La récolte est très facile en plus.
La culture des haricots est à améliorer en terme quantitatif, le côté qualitatif était au rendez-vous.
Les arbres fruitiers plantés en décembre 2020 se sont bien implantés car bien arrosés. Encore trop jeunes pour nous donner des fruits, mais la beauté de leurs fleurs nous a enchantés. Surtout qu’un travail de mise en valeur de la prairie a été fait entre deux averses et le montage des agrées à proximité du trampoline (en langage petit enfant c’est clop-clop).
La prairie a accueilli quelques tentes, des toilettes sèches et une douche de plein-air pour les 40 ans de notre fils ainé. Ce fut la seule semaine véritablement estivale, avec une douceur des soirées prolongées en extérieur comme je les aime. Ce fut une très belle éclaircie entourée de jeunesse et de notre tribu.

La deuxième éclaircie a été la préparation et le déroulement du P’Tiot Festival. Je l’avais évoqué dans mon article précédent.
Quels bons moments de solidarité, d’amitié naissante qui se confirme entre voisins et villageois, de culture.
J’ai pu assister à plusieurs répétitions de la pièce de Molière, Dandin. J’ai aimé voir l’évolution du jeu d’acteurs au fil des jours et observé, l’importance de la mise ne scène. Un regard peut tout changer, un geste, une intonation.
La décoration du site a été très appréciée, cela nous a fait plaisir. Nos craintes, avec les obligations sanitaires, ont vite été levées. Ces neuf soirées avec ces trois représentations par soir, un sacré pari, ont été un beau succès.

Dans l’espace lecture libre j’ai lu à deux reprises « La lettre à l’éléphant » de Romain Gary. J’ai affectionné relever ce défi.

Avec l’ensemble des bénévoles et des artistes nous avons des projets qui nous espérons verront le jour cet hiver. Ce P’tiot festival a allumé une flamme sur notre village, qui n’est pas prête de s’éteindre !
A CASAVERDE les travaux reprennent, beaucoup beaucoup de projets de transformation, de création, de réalisation, de décoration, à court, moyen et plus long terme. Avec cette météo perturbée cela a ralenti, mais la vitalité retrouvée cela va s’accélérer.
Des travaux intérieurs mais aussi extérieurs car notre forêt de douglas devrait être éclaircie en décembre par une entreprise forestière. Les rares feuillus vont être mis en valeur, le sol va retrouver la lumière, la prairie va s’agrandir et une clairière va être créée pour un nouvel habitat.

D’autre part nous avons eu une belle arrière- saison avec de la luminosité qui réchauffe le cœur et l’âme, ce qui nous a permis de déjeuner en extérieur à plusieurs reprises.
Et pour finir, un(e) petit(e) casaverdien (ienne) est attendu(e) pour bientôt.
Quel bel hiver en soleillé cela nous promet !
Ciao, a presto.
























































